L'ouate de cellulose est constituée de papier recyclé en granulé imprégné avec des sels minéraux (sel d'aluminium et acide borique), des retardateurs de flamme empêchant la formation de moisissures et l'attaque de parasites. Cette forme d'isolation a une bonne capacité de transfert de l'humidité, favorisant un bon climat intérieur et évitant l'utilisation d'un pare-vapeur, une membrane plastique qui empêche l'imprégnation d'eau dans le mur. La production d'ouate de cellulose n'émet environ qu'un tiers de CO2 par rapport à la production de laine minérale traditionnelle. En 1989, l'autorisation accordée par les autorités à l'écovillage d'utiliser un isolant papier était une première au Danemark.
L'isolation à la fibre de bois, une alternative à l'ouate de cellulose, très utilisée dans les derniers groupes d'habitations, est généralement réalisée sous forme de fibres injectées dans les parois intérieures des murs ou dans les combles sous le toit. Il peut également être posé sous forme de rouleaux ou panneaux, qu'on appelle alors "laine de bois". La fibre de bois utilisée vient de l’épicéa issu de forêts scandinaves et certifiées FSC. Il s'agit du seul isolant pouvant retourner dans la nature à la fin de son cycle d'utilisation. Tous les autres isolants doivent être mis en décharge ou recyclés de manière contrôlée. Les fibres de bois sont hygroscopiques, c’est-à-dire que les fibres sont capables de transporter l'humidité de l'air, et ce, sans endommager l’isolation ou les structures de construction. Ainsi, comme pour l'ouate de cellulose, il peut être utilisé sans pare-vapeur. Il est cependant conseillé d'installer une plaque de bois qui sert de "frein" à l'humidité. En outre, cet isolant ne présente aucun risque pour les ouvriers.